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L’avis du « Monde » – à NE PAS MANQUER

Ulrich Köhler, cinéaste allemand des existences ordinaires et des fugues passagères (Bungalow, en 2002,Montag, en 2006), orchestre un grand saut dans l’inconnu, d’une audace et d’une portée qui laissent pantois.In My Room, dont le titre évoque une chanson des Beach Boys, s’ouvre pourtant sur un registre très concret, comme une exténuation du style école de Berlin, nouvelle vague moderniste du cinéma allemand du début des années 2000, à laquelle le réalisateur, né en 1969, fut rattaché à ses débuts.

Le film se suspend au cheminement libre, complètement imprévisible, du personnage, qui quitte le paysage urbain pour se construire une petite ferme.

Etrange et douce apocalypse , le film se suspend au cheminemet libre, complètement imprévisible, du personnage.La beauté d’In My Room tient à ce réalisme original,